Archives de catégorie : réalisations

Riez / Assemble Studio

Riez est un village qui s’anime essentiellement durant la période d’été et s’éteint culturellement durant les dix autres mois de l’année. Le groupe des commanditaires a la volonté de contribuer à l’existence d’un lieu qui permette l’accès à une vie culturelle de qualité en milieu rural tout au long de l’année.

Un chapiteau, une œuvre artistique en lien avec le patrimoine historique romain de Riez. Un lieu qui aura pour vocation d’accueillir des manifestations artistiques et culturelles : théâtre, danse, cinéma, musique, conférences et repas.

Son fonctionnement annuel sera lié à l’activité du Cercle des Oiseaux en partenariat avec Le Moulin à Projets, association créée en 2018 dans le but d’ouvrir un lieu de vie d’inspiration de La Borde, établissement psychiatrique fondé par le docteur Jean Oury. Le Moulin à projets offre un foyer et un cadre d’activités à des adultes pour qui une hospitalisation en psychiatrie n’est plus nécessaire mais qui ont cependant besoin d’être accompagnés dans la vie quotidienne.

Si « Le chapiteau » avec le Food Truck (en activité en juillet et en août depuis deux ans) sont des éléments structurants du lieu de vie, le chapiteau est également un outil social pour les habitants de Riez et des communes avoisinantes. A ce titre, il doit être mobile et démontable à un rythme raisonnable.

Assemble Studio a répondu favorablement à la commande. Joe Halligan et James Binning sont les deux architectes du collectif qui suivent plus particulièrement la commande.

dossier de présentation – pdf

 

commanditaires : Claudine Aulino, Gaëlle Duplat, Géraldine Manivet, Mademoiselle K, associations Happy Cultures et Le Cercle des Oiseaux.

 

En cours

 

crédits photographiques : DR

Les canaux gravitaires de la Durance / Élise Florenty et Marcel Türkowsky

Dans la vallée de la Durance, la gestion de l’eau a été un facteur de développement économique – essentiellement dans le domaine de l’agriculture – et les aménagements liés à cette activité ont fortement modelé le paysage.  Ce bien patrimonial commun est désormais méconnu de la majorité des habitants du territoire : ils le considèrent comme naturel et acquis, oubliant notamment que ces canaux gravitaires contribuent à l’alimentation des nappes utilisées pour l’eau potable et, localement, l’arrosage des jardins.

Les enjeux de la commande :

Au-delà d’un acte de transmission sur l’existence d’un patrimoine et de son impact sur le présent, les membres de la CED (Commission Exécutive de la Durance) et des ASA(s) (Associations syndicales autorisées regroupant les irrigants) souhaitent mettre en évidence la résonance positive d’un véritable réseau solidaire de professionnels agissant dans le domaine de l’intérêt général. 

La commande a pour objectif de sensibiliser toute la population locale et particulièrement les jeunes générations à ces enjeux communs : activité agricole, eau potable, patrimoine paysager. La richesse écologique de ces territoires est créée par la présence de l’eau et le fonctionnement des canaux, ces ouvrages artificiels sont en permanence entretenus et perfectionnés par l’homme pour se prémunir au mieux des risques.

Dans une période de mutations climatiques, cette gestion collective de l’eau a valeur d’exemple au regard de l’impact produit, que ce soit en milieu urbain ou rural.

commanditaires : ASA(s)  de Manosque et de Carpentras avec d’autres ASA(s) volontaires,  accompagnées de Jérôme Grangier directeur de la CED, Denis Baudequin et Patrice Devos, Ingénieurs généraux des ponts, des eaux et des forêts

En cours

Dossier de présentation – pdf

George Trakas à Lamelouze (Gard)

Du sec à l’eau

Le village de Lamelouze, situé dans la vallée du Galeizon, au nord d’Alès, fait partie du Parc national des Cévennes. Plusieurs associations professionnelles et culturelles y sont implantées, avec lesquelles la municipalité entretient un partenariat étroit.

En 2009, la commune a invité l’association Sentiers à mener des expérimentations artistiques sur un terrain communal de 14 hectares situé entre l’église Sainte-Cécile du XIe siècle et la rivière, le Galeizon.  L’ancien propriétaire du terrain avait commencé une exploitation sylvicole et créé un arboretum.

À l’initiative de plusieurs habitants, l’association Sentiers et la Commune de Lamelouze ont demandé à Georges Trakas de concevoir une œuvre d’usage pour cet espace qui constitue le seul accès public à la rivière. La demande s’inscrit dans un désir de valoriser le terrain et son paysage, sa qualité d’espace commun dans l’organisation géographique et sociale de la commune afin qu’il soit «reconnu» par tous, des habitants de Lamelouze comme des usagers occasionnels.

Après une visite en août 2015, George Trakas écrit : « Je sentais que le projet m’était destiné. La demande m’avait séduite et elle était juste car j’étais tombé en amour avec les gens du coin, leur histoire. »

Lors d’un deuxième séjour au cours de l’été 2016 et à l’appui de ses premières intuitions et observations, George Trakas propose un tracé pour accéder au Galeizon ainsi qu’un aménagement simple entre l’arboretum et la rivière.

Un carnet d’étude associant textes et dessins a été publié par Captures éditions. Il retrace la réflexion de l’artiste – en lien avec son parcours et ses œuvres réalisées –, sa démarche orientée par la dimension humaine des lieux. La sélection des dessins par George Trakas et les données techniques pour la réalisation Du sec à l’eau offrent une approche à la fois pragmatique et poétique de l’œuvre sollicitée.

Le 28 mai 2019, Du sec à l’eau a reçu le prix « Initiatives citoyennes et environnementales » par le CAUE du Gard.

Mardi 27 juin 2017

Présentation des oeuvres de Daniel Buren
réalisées en réponse à la commande des équipes
du Centre hospitalier universitaire de Toulouse

Bayadère pour 3 couleurs et 2 bandes blanches, travail in situ
10 cadres carrés pour un patio
, travail in situ

Le Puits de lumière en 5 couleurs et sur 5 étages, travail in situ

Site de Purpan, avenue Jean-Dausset, Toulouse

14h, accueil dans le hall d’accueil de l’hôpital Pierre-Paul Riquet
14h15, découverte des oeuvres en présence de l’artiste
15h15, moment de convivialité et d’échanges avec Daniel Buren dans le hall d’accueil du bâtiment Urgences-Réanimation-Médecines

 

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Notre Atelier Commun à Bataville

Dans la poursuite du programme Paysage industriel mené avec le Parc naturel régional de Lorraine, la communauté de communes du Pays des Étangs et différente associations locales ont souhaité poursuive leur réflexion sur la mémoire industrielle du site de Bataville, en Moselle. Après une première commande adressée à Lani Maestro – dont l’œuvre Limen a été inaugurée en 2014 -, Notre Atelier Commun a été missionné pour l’élaboration d’un plan guide.

Comment faire vivre Bataville sans Bata ? Au-delà de la nécessaire reconversion de l’ancienne cité ouvrière, c’est tout un modèle de société qu’il faut réinventer. Conscients que l’évolution du site devait s’appuyer sur une compréhension plus fine des valeurs héritées du passé et sur de nouveaux usages, les commanditaires ont souhaité mener une étude de préfiguration pour sécuriser la transition du patrimoine entre passé, présent et futur.

La réponse de Notre Atelier Commun a d’abord pris forme dans la démarche. Persuadé qu’il faut habiter pour comprendre un lieu et que l’on ne peut imaginer un futur à distance sans les habitants et acteurs du territoire, NAC s’est installé à Bataville pendant un an. Et a initié, avec l’Université foraine, une dizaine de rencontres publiques d’octobre 2015 à septembre 2016.

Le plan guide remis en septembre 2016 s’appuie sur ces échanges pour proposer trois orientations majeures : faire de Bataville un espace de liberté et d’innovation, favorable à l’émergence de nouveaux systèmes ; créer du lien entre les personnes (nouveaux venus, habitants, anciens salariés) et entre les activités de sorte que le site redevienne un espace commun et partagé ; se réapproprier des savoir-faire en renouant avec l’artisanat d’art et en valorisant la production à petite échelle. Réinventer Bataville prendra du temps, le temps nécessaire pour construire un projet « à la mesure du lieu ».

Plan guide Faire des pieds et des mains

soutien : le Parc naturel régional de Lorraine, la communauté de communes du Pays des étangs, la Fondation de France / Nouveaux commanditaires.

Liliana Motta à Bataville

Dans la poursuite du programme Paysage industriel mené en partenariat avec le Parc naturel régional de Lorraine et de la commande d’un plan guide à Notre Atelier Commun, la communauté de communes du Pays des Étangs a souhaité mener une réflexion sur les questions de pollution du site de Bataville.

Un atelier de phytoremédiation a été mis en place avec Le Laboratoire du Dehors. Sa démarche consiste en particulier à expérimenter « des solutions de gestion économes aptes à construire progressivement une structure originale en transformant les lieux par des gestes jardiniers ». L’action dépasse le cadre du site et ouvre sur le grand paysage, jusqu’au canal. Pour sa recherche, l’artiste a souhaité associer le Laboratoire Sols et Environnement-UMR 1120 de l’université de Lorraine.sous la direction de Geoffroy Serré, Docetur, Ingénieur Géologue, Maître de conférences de l’ENSAIA.

Le cheminement sur les terres polluées de Bataville

« Beaucoup des sites sont considérés comme pollués parce que dans le sol, le sous-sol et éventuellement dans les eaux souterraines, il a été identifié des produits altérant ou compromettant leur qualité et leur bon usage. […] Cette pollution étant susceptible de provoquer une nuisance ou un risque à long terme pour les personnes et l’environnement, il est important de ne pas oublier ces terres polluées, de ne pas les cacher aux contemporains et aux générations futures. Et c’est pour cela que nous devons expérimenter, prendre soin de ces terres, les rendre à nouveau vivantes. […]

La démarche de l’atelier du dehors, après diagnostic institutionnel sur l’état de pollution et la définition d’un cahier de charges, propose d’expérimenter sur le terrain des attitudes jardinières et des méthodes d’entretien pour faire évoluer lesprojets de phytoremédiation et pour faire évoluer la visibilité de ces sites. […]. »

Un cheminement a été construit parmi la prairie en suivant parallèlement l’alignement des saules  et en traversant le bois pour arriver au Canal. Cette construction a été accompagnée d’analyses de la spatialité, des traces du passé, de la qualité des sols, de la pollution visible et invisible, de la végétation présente.

C’est en détournant le regard vers Bataville qu’on voit le Canal. Cette mise en scène paysagère établit une liaison entre le site de Bataville, les étangs, les canaux et la forêt.

L’ambition était de restituer au paysage de l’ancienne usine une nouvelle identité construite à partir de son territoire géographique et sensible.

Le cheminement peut être entretenu par des groupes scolaires.

Bataville, le paysage comme expérience – le cheminement – juin 2017 – pdf

 

soutien : la communauté de communes du Pays des étangs, Fondation de France

2016-2017

Mardi 28 février 2017

Inauguration de L’espace entre !

Une oeuvre de Marie-Ange Guilleminot
pour le Centre médico-psychologique pour enfants
et adolescents de Gaillac

CMPEA de Gaillac
11 rue Jean-Fos-de-Laborde
81600 Gaillac


« Un(e) artiste pourrait réaliser une oeuvre à destination des enfants que nous recevons pour introduire un minimum, vital, de désordre qui réveille la pensée ».

Le CMPEA, service extrahospitalier, est à l’interface du lien social et du psychisme, du sujet social et du sujet clinique. Lieu de circulation et d’interception des flux du vaste monde, de suspension aussi…
La salle d’attente ni tout à fait dedans, plus tout à fait dehors, apparaît alors comme ce lieu intermédiaire entre le soin proprement dit et le monde extérieur, officiant comme ces antichambres où l’on chuchote avant de dire.
Si le groupe des commanditaires a initialement identifié la salle d’attente comme espace de l’œuvre à venir, la possibilité de déborder de ce cadre a néanmoins été envisagée. Mobilité et utilisation par l’équipe lors des prises en charge individuelles ou de groupe ont également été suggérées.

 

dossier de presse, février 2017 – pdf

 

commanditaire : CMPEA de Gaillac
soutien : Fondation de France, Fondation Daniel et Nina Carasso,
Fondation Bon Sauveur d’Alby

2017

 

 

Photo : Armande Chollat-Namy

Mercredi 6 juillet 2016

Rencontre avec George Trakas
église de Lamelouze (Gard)

George Trakas est un artiste nord-américain, il parlera de sa pratique artistique depuis les années soixante-dix et présentera son étude, ses esquisses réalisées pendant son séjour de recherche à Lamelouze, sa perception du lieu et son histoire.

Cette restitution est co-organisée par les associations Sentiers et À demeure
dans le cadre de l’action Nouveaux commanditaires initiée par la Fondation de France.

Daniel Buren à Toulouse

Une œuvre pour le site Purpan – Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse

L’hôpital Purpan a amorcé depuis plusieurs années une refonte complète de son site avec l’ouverture de plusieurs établissements entre 1998 et 2006 et l’arrivée du tramway fin 2010. La construction de la clinique Pierre-Paul Riquet et du bâtiment Urgence-Réanimation-Médecine est l’occasion d’engager une commande d’œuvre à un artiste. Au centre des préoccupations, il y a la question de l’accueil. L’accent est mis sur la nécessité d’identifier les flux pour les usagers, d’organiser le passage vers l’intérieur à l’arrivée du tramway et d’engager une réflexion sur les halls tout en développant une identité commune aux deux bâtiments.

Après une phase d’observation des lieux et de leurs usages, Daniel Buren a choisi de concentrer son intervention sur les halls d’accueil de l’URM et du PPR, et sur la passerelle qui relie les deux bâtiments.

10 Cadres carrés pour un patio, travail in situ permanent, hall d’accueil du bâtiment Urgences-Réanimation-Médecines, site Purpan, Centre hospitalier universitaire de Toulouse, 2013-2015

À l’intérieur du patio, trois cadres carrés et tridimensionnels s’échelonnent à partir de la façade côté rue, créant une accélération de la perspective. De couleur bleue, jaune, rouge, chacun d’entre eux est relié à un deuxième en angle ouvert, égal à celui formé par les deux parois vitrées côté rue (entrée du hall) et côté couloir (accès aux différents services). Les quatre cadres face aux fenêtres sont projetés et contrecollés sur celles-ci à l’aide de bandes adhésives blanches.

Le Puits de lumière en 5 couleurs et sur 5 étages, travail in situ permanent, hall d’accueil de l’hôpital Pierre-Paul Riquet, site Purpan, Centre hospitalier universitaire de Toulouse, 2013-2015

L’espace carré à l’intérieur du hall d’entrée et sur lequel donne une série de fenêtres est travaillé en volume. Des tablettes de couleur bleue, jaune, orange, rouge et verte, rythmées par des bandes blanches, soulignent le tour du carré et se succèdent les unes au dessus des autres jusqu’au plafond de cet espace creux. Ces cinq cadres se superposant tels des caissons lumineux (chacun éclairant le caisson supérieur) deviennent l’éclairage central du hall de l’hôpital Pierre-Paul Riquet.

Bayadère pour 3 couleurs et 2 bandes blanches, travail in situ permanent, passerelle hôpital Pierre-Paul Riquet / bâtiment Urgences-Réanimation-Médecines, site Purpan, Centre hospitalier universitaire de Toulouse   2013-2015

La passerelle qui relie le bâtiment des Urgences aux services d’imagerie (situés au sein du PPR) est utilisée afin d’indiquer les flux entre les deux lieux. Les vitres sont entièrement recouvertes de papiers autoadhésifs et divisées en séquences de 43,5 cm de large, successivement bleues, jaunes, rouges puis composées de 5 bandes alternées (blanches et transparentes) de 8,7 cm.
Cette grande frise diffuse sa lumière colorée dans le passage à l’usage exclusif des patients et des soignants. Elle est visible depuis l’extérieur de jour comme de nuit (côté tramway et à l’arrière des bâtiments) comme une sorte de lanterne lumineuse horizontale.

Photo-souvenir : 10 Cadres carrés pour un patio, travail in situ permanent, hall d’accueil du bâtiment Urgences-Réanimation-Médecines, site Purpan, Centre hospitalier universitaire de Toulouse, 2013-2015. Détail. Septembre 2015. © Daniel Buren/ADAGP, Paris. Photo : Phoebé Meyer

Photo-souvenir : Le Puits de lumière en 5 couleurs et sur 5 étages, travail in situ permanent, hall d’accueil de l’hôpital Pierre-Paul Riquet, site Purpan, Centre hospitalier universitaire de Toulouse, 2013-2015. Détail. Septembre 2015. © Daniel Buren/ADAGP, Paris. Photo : Phoebé Meyer

Photo-souvenir : Bayadère pour 3 couleurs et 2 bandes blanches, travail in situ permanent, passerelle hôpital Pierre-Paul Riquet / bâtiment Urgences-Réanimation-Médecines, site Purpan, Centre hospitalier universitaire de Toulouse, 2013-2015.
Détail. Septembre 2015. © Daniel Buren/ADAGP, Paris. Photo : Phoebé Meyer

 

commanditaire : Hôpital Purpan, Toulouse

soutien : Action Nouveaux commanditaires – Fondation de France, Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse

réalisation passerelle, atrium PPR et patio URM : 2015

 

 

 

Eulàlia Valldosera à Rochechinard

Avant la lumière pour La Maison de la Mémoire, 2015

De 1972 à 1991 tout le village de Rochechinard a joué un spectacle son et lumière au pied de son château. C’est dans ce contexte que le musée de Rochechinard a été créé, témoignage tangible de l’attachement d’une population à son histoire. Nommée musée de la Mémoire du Royans, sa collection est constituée de ce que les habitants lui ont donné ou prêté depuis quarante ans. Cependant, le musée de Rochechinard vit un passage difficile comme la plupart des écomusées. La muséographie pourrait apparaître vieillie, et l’équipe constate une baisse de la fréquentation. L’association Les amis de la maison de la Mémoire s’est adressée à l’artiste Eulàlia Valldosera pour aborder la question de la transmission – avec, à terme, la perte de l’oralité qui était au cœur du projet initial – établir une double relation, spatiale – circulation dans le musée, lien au site – et temporelle, des objets du passé à ceux d’aujourd’hui.

La proposition initiale reposait sur deux éléments : un film d’auteur qui devait être projeté de manière continue dans la salle dite « du puits » et la transformation du musée en un centre de création et de production de la mémoire. Cette seconde étape a été suspendue pour des raisons d’ordre politique.

Le film prétend non seulement rendre compte du projet d’un groupe de personnes désireuses de préserver leur héritage local, mais il a aussi pour objectif de mettre en valeur un objet filmique, événement présent permettant de réactualiser notre passé, une façon d’en réactiver le potentiel dissimulé sous des couches d’oublis et de préjugés.

Avant la lumière articule différents types de registres, allant du documentaire à la fiction, et montre les mécanismes auxquels l’artiste a eu recours pour le mener à bien. C’est-à-dire l’équipe de tournage, son ingérence dans l’espace de la maison, la préparation des acteurs et leur rencontre improvisée avec les objets qui vont faire partie des accessoires. Ce film est un regard sur le présent en même temps qu’il recrée le passé à partir des récits que les membres de l’Association créatrice de la maison de la Mémoire, ses gardiens et interprètes, font devant la caméra. Des anecdotes qu’ils racontent lors des visites guidées alors que la caméra est dans le public. Ce film nous propose le mode filmique comme forme d’archive.

Le livre Rochechinard, mémoire d’une maison-musée paru en fin d’année 2019 se présente comme le prolongement de la commande, la vision d’une artiste sur la transformation du musée et l’état de questionnements de chercheurs, professionnels sur le devenir de ces lieux.

dossier de présentation, juin 2015 – pdf

Avant la lumière

commanditaires : les membres du conseil d’administration de l’association des Amis de la Maison de la mémoire de Royans, Alain Derbier, fondateur du musée de Rochechinard, Mireille Gepponi, Catherine Flament, Jeanne Charve, Josette Derbier, Roland Meunier

soutien : Fondation de France / action Nouveaux commanditaires, ancienne Communauté de communes du Pays du Royans

2015

crédits : Eulàlia Valldosera